Comment se confesser ?
Je cite :

Le péché souille notre âme et nous éloigne de Dieu. Le sacrement de Pénitence, aussi appelé Confession, a été institué par le Christ et il appartient à ceux qui ont reçu le sacerdoce de le dispenser. Par la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, Dieu purifie notre âme et nous réconcilie avec lui. Il s’agit d’un sacrement fondamental pour notre Salut et notre sanctification, un cadeau sans prix que Dieu nous fait.
Le diable utilise mille ruses pour nous en écarter : honte, orgueil, peur du ridicule, du jugement, méconnaissance de son déroulement…
Au confessionnal, le prêtre est là comme le représentant du Christ sauveur et médecin des âmes : on ne doit pas craindre d’y recourir puisque le prêtre n’est là que comme ministre de la miséricorde, du pardon et de la guérison.
Voici la manière habituelle de se confesser :
1) « Bénissez moi mon Père car j’ai péché »
2) Vous récitez la première partie du confiteor (on a le droit à une antisèche ;) )
Confiteor Deo omnipotenti, beatæ Mariæ semper Virgini, beato Michæli Archangelo, beato Ioanni Baptistæ, sanctis Apostolis Petro et Paulo, omnibus Sanctis, et tibi, pater, quia peccavi nimis cogitatione, verbo et opere: mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. (on se frappe 3 fois la poitrine)
Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à la Bienheureuse Marie toujours vierge, à Saint Michel Archange, à Saint Jean-Baptiste, aux Saints Apôtres Pierre et Paul, à tous les Saints, et à vous, mon Père, que j’ai beaucoup péché, par pensées, par paroles et par actions. C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute.
3) « La dernière fois que je me suis confessé c’était il y a (environs) xxxxx, j’ai reçu/je n’ai pas reçu l’absolution, j’ai fait/ je n’ai pas fait ma pénitence »
4) Aveu des péchés. Il est important d’avoir préparé sa confession par un examen de conscience (i.e. retour sur la vie écoulée depuis la dernière confession, en recherchant les péchés que l’on a commis, leur nombre et leur circonstance). Il est vital de ne pas en occulter un volontairement, la confession serait alors nulle et sacrilège.
5) On achève l’aveu de ses fautes par cette formule « Je m’accuse de tous ses péchés et de tous ceux que j’ai pu avoir le malheur d’oublier, j’en demande à Dieu son pardon et à vous, mon Père, pénitence et absolution, si vous m’en jugez digne.
5 bis) Écoute attentive et humble des conseils du Prêtre.
6) Durant l’absolution du Prêtre vous récitez l’acte de contrition :
« Seigneur Dieu, j’ai un trés grand regret de vous avoir offensé, car vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplait. Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte Grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence »
Pour les latinistes, cette formule qui est plus complète et plus exacte que le texte français courant:
Actus contritionis Deus meus, ex toto corde me paeniter ac doleo de omnibus quae male egi et de bono quod omisi, quia peccando offendi Te, summe Bonum ac dignum qui super omnia diligaris. Firmiter propono, adjuvante gratia Tua, me paenitentiam agere, de cetero non peccaturum peccatique occasiones fugiturum. Per merita Passionis Salvatoris nostri Jesu Christi, Domine, miserere.
7) Vous êtes tout beau et tout propre ! :) Car les péchés ne sont pas seulement « couverts » par la miséricorde de Dieu ils sont véritablement effacés, comme s’ils n’avaient jamais existés.
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