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Démocratie ?


Première phase ; la critique de la démocratie. Je commencerai mon texte analytique par la citation suivante : « Mettez 11 imbéciles d’un côté, 10 philosophes de l’autre... les imbéciles l’emporteront. C’est ça, la démocratie ! » Jacques Brel.

En effet, la démocratie ne se base ni sur la compétence, ni sur la capacité propre, ni sur aucune intelligence pratique. Elle se base purement et simplement sur le nombre. Ce n'est plus le sang et la formation assidue qui rend légitime. Ce système de noblesse élitiste qui donne a l'homme sa légitimité à dominer en quelque sorte sur la société, a été troqué par la simple approbation du nombre. Or, la politique est un secteur d'activité professionnel, qui exige une formation poussée dans divers domaines. La politique, à un certain degré, se doit donc d'être géré par des gens capables, formés, intellectualisés et ayant de bons bagages philosophiques, historiques et culturels. La masse, quant à elle, participe à la vie politique, dans son sens étymologique, par la vie quotidienne, sans être dans l'institution politique, mais dans la vie active de la cité. Sans hiérarchie, il ne peut y avoir d'ordre social, et donc de paix général et durable, ou du moins de stabilité d'un point de vue moral et matériel. Quand l'élite politique est saine, le peuple est sain. Quand l'élite politique est mauvaise, le peuple est mauvais. Sans être caricatural, c'est aussi simple que ça. Le système régissant l'ordre social dans son ensemble, est comme le cerveau de l'homme régissant les membres de son corps. Si le cerveau ne fonctionne guère bien, le reste du corps dysfonctionnera. Il en est de même au niveau politique.

La démocratie se veut neutre. Or, une institution politique neutre est une réthorique paradoxal. je citerai Maurras pour étayer mon propos : “La neutralité est un mensonge. Il n'y a point d'Etat, sans doctrine d'Etat.” Obligatoirement, la démocratie prend partie d'une manière quasi-dictatorial. Si vous êtes contre la démocratie, ce qui en soi est un avis démocratique, vous êtes un extrémiste, un fou, et votre avis sur la question, aussi poussé soit-il, sera balayé par une masse d'invective et de reproche de surface, car les adversaire des anti-démocraties ne se focalisent point sur l'argumentaire, mais sur le nombre, comme le fait l'institution qu'ils défendent. Encore un paradoxe a relevé, l'extrême gauche qui se veut le bras armé de la défense de l'idéologie démocratique, sont aussi les premiers à revendiquer la défense des minorités. Or, la démocratie est la dictature de la masse au détriment des avis divgergents et minoritaires. Aussi, la défense des minorités, juste car minorités, est une dictature du sentiment, or la politique doit se baser essentiellement sur la raison, interconnecté évidement avec des principes éthiques et religieux, selon mon humble avis. Parenthèse fermée. Petit conseil de lecture au passage, pour comprendre l'impossibilité naturelle d'avoir une politique saine en prenant comme référence première l'avis de la masse regroupée : "Psychologie des foules", de Gustave le Bon, disponible sur Kontre Kulture, entre autre.

Comme le disait si bien Mgr Lefevbre, le pouvoir tire sa légitimité d'en haut, c'est-à-dire du droit Divin, de Dieu, comme à l'époque de la monarchie française. Or, la démocratie inverse cette évidence, en clamant que le pouvoir ne doit venir que d'en bas, par le nombre. Symboliquement, on pourrait dire que le pouvoir ne vient plus de Dieu, du ciel, mais directement de l'enfer, donc de Satan. L'inversion totale des valeurs fondamentales est une caractéristique typique du satanisme.

Et je concluerai par une phrase du Pape Pie VI : La monarchie est le meilleur des gouvernements !


 

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