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Critique de "l'idéologie subjective"


La domination du subjectivisme : le début de l'anarchisme.

Le relativisme, que je confondrais ici avec le subjectivisme pour éviter certaines répitions, est une voie menant, in fine, au tout et n'importe quoi, propice à l'ère du libéralisme-libertaire, idéologie aux caractères typiquement sataniste, explicité par la phrase du célebre occultiste britannique Aliester Crowley : "fait ce que tu veux est l'ensemble de la loi."

Démontons d'abord la folie qui veut que "tout est question de subjectivité et de réalité personnelle." D'après les gens ayant recourt à ce genre de propos, on peut conclure que même l'objectivité ne répond à aucun caractère normatif. Ce qui en fait un élément subectif, donnant libre court à toute sorte de définition. Donc, au vue du raisonnement ci-présent, la subjectivité elle-même est subjective, rien n'est défini ni définissable. Voilà de vrais cerveaux malades.

Selon la norme (entendez domination intellectuelle) du subjectivisme, l'interprétation serait normative, et la norme elle-même n'existerait plus en tant que telle, sauf selon l'individualisation interprétative du concept même de norme. Rien n'est neutralité, tout est relativisme. Rien n'est réalité, en même temps que tout est réalité. Rien n'est une réelle réalité établie objectivement, car la seule réalité existante est celle qui dépend de l'unique perséption de chacun. Ainsi donc, comment un acte serait condamnable par autrui, personne ou instance (en l'occurence la justice), si aucune réalité objective n'est reconnue ? Concrètement, un voleur pourrait très bien dire que selon sa subectivité analytique, son geste est louable. Qui pourra lui dire "non, ton geste est intrinséquement mauvais." ?

Comprenons donc ici l'importance du dogme, qui est par définition une affirmation fondamentale et intengible. La société ne peut fonctionner sereinement sans reconnaitre qu'il existe des vérités objectives. La loi, dans sa nature-même, comporte une vision qui se veut impersonnelle, donc niant tout subjectivisme. Conclusion logique, la domination du subjectivisme entraîne une société sans loi, car réfutant l'objectivisme nécessaire à leur instauration, et voilà le début de l'anarchisme, et in fine de la decadance la plus vils et la plus crasse.

Comment combattre le fléau anarchique du subjectivisme ? Etant catholique, je dirais en instaurant un ordre religieux. Que les principes christiques soient dominants, et que le dogmatisme, ou la docrine, de la Sainte Eglise Catholique prévaut au sein même de notre société.

Je concluerais : il faut interdire d'interdire l'interdit. Les limites sont salvatrices. Que Dieu vous bénisse.


 

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