Rôle du Père et féminisation de la société
Entre 0 et 5 ans, l’enfant se trouve plongé dans une relation fusionnelle avec la mère. Celle-ci, bien présente dans la vie de l’enfant, subvient à ses besoins primaires, à ses caprices et à ses nombreuses et incessantes demandent en tout genre. L’enfant, tout naturellement, est habitué à cette relation fusionnelle qui lui apporte tout tout de suite, répondant à ses envies dans un contexte d’immédiateté et de non-réciprocité. Le rôle du père survient et s’accentue plus tardivement dans la vie de l’enfant. Il est ce rôle fixant des limites, un cadre moral ferme, une discipline, un rapport parfois violent avec la réalité du monde extérieur, brisant le cocon trop étroit mère/enfant qui empêche ce dernier de se socialiser et de devenir dans le futur un adulte responsable et indépendant. Actuellement, la plupart des adultes sont de vils consommateurs, répondant à la logique consumériste du capital, voulant tout immédiatement sans fournir le moindre effort, action de la non-réciprocité de l’enfance.
Ces adultes, qui sont majoritaires, sont créés par le surplus maternel et le manque paternel. Au-delà des simples parents, ces concepts s’étendent à la société dans son ensemble. La maternité est très protectrice, très sentimentale, très douce, essentielle à l’humain et le renforçant en quelques matières, auf quand cette maternité devient seule composante du caractère de ce dernier.

En effet, la maternité est tout aussi nécessaire que la paternité, car la paternité représente la responsabilité, l’effort, le travail, la discipline, et surtout l’autorité. Une société sans autorité se retrouve être sans Dieu ni maître, et donc sans foi ni loi. L’autorité peut émaner de plusieurs sujets, que ce soit au niveau parental voir familial, institutionnel, religieux ou autre.
La féminisation de la société est donc la déresponsabilisation de l’humain, le plongeant dans un monde d’affect propice à la société de consommation que l’on connait actuellement. La massification de l’homosexualité rentre dans cette schématique d’ultra-sentimentalisme et de destruction autoritaire de l’autorité. Voilà également pourquoi Dieu, symbole viril de l’autorité totalitaire, du Père Tout-Puissant, est si rejeté et combattu au sein de notre société matérialiste.