Une charité bien ordonnée !

La charité hiérarchisée.
Une quantité non-négligeable de personnes tendent à penser que tout chrétien qui se respect devrait se fondre à l'idéologie dominante, qui veut l'ouverture totale des frontières, l'acceuil en masse de clandestins sur notre territoire, en bref, que tout chrétien doit par sa nature-même adhérer à ce projet mondialiste grâce, ou à cause de son devoir de charité.
Je vais tenter de démontrer l'infonder de ces affirmations, qui reflète d'une chrétienté ultra-modernisée, loin de son essence véritable et de sa nature profonde.
En effet, au sein de la véritable chrétienté, donc du catholicisme, nous parlons de charité hiérarchisée. Cela peut paraître ambiguë, mais c'est d'une logique implacable. Prenons un exemple concret avec une situation extrême.
Imaginez que votre immeuble soit en feu, que tout est entrain de brûler. Habites dans cet immeuble, dans les premiers étages, votre femme et vos enfants, votre proche voisin qui est un ami de longue date, et en haut, de pures inconnus. Qui allez-vous sauver en premier ? Votre femme et vos enfants, évidemment. Et si vous en avez la possibilité, votre ami de longue date. Hé bien, la pensée gauchiste dominante vous diras que vous auriez dû laissez votre famille et votre ami dans les flammes, pour aller sauver les inconnus d'en haut. Et résultat : votre famille et votre ami décéderont, et comme vous avez voulu jouer au héro au détriment du danger, vous mourrez ainsi que les inconnus que vous avez tenter en vain de sauver. C'est une métaphore simpliste, certes, mais évidente, et c'est ce que l'on vit à l'échelle de notre société. Notre maison est en feu, et nous clamons au monde que nos chambres enflammées sont un paradis, et que nous pouvons sans aucun soucis matériel accueillir des centaines de millier de migrant. Ce qui est un mensonge éhonté, qui peut engendrer de graves catastrophes.
La véritable charité chrétienne seraient de préserver nos proches, d'aider nos prochains (le mot d'ailleurs porte bien son nom), de tout faire à notre petite échelle pour combler la misère qui se trouve déjà dans notre pays, et de pointer fermement du doigt un gouvernement impérialiste, qui justement s'octroi le droit de s'ingérer dans des pays du Moyen-Orient, au lieu de s'occuper d'abord de soi.
Je vais conclure ce texte par d'excellentes citations, que tout catholique devrait connaitre et reconnaître :
« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de sa famille, il a renié sa foi, et il est pire qu’un infidèle. » (saint Paul, Première épître à Timothée, 5, 8)
« Comme tu ne peux être utile à tous, tu dois surtout t’occuper de ceux qui, selon les temps et les lieux ou toutes autres opportunités, te sont plus étroitement unis comme par un certain sort ; par sort en effet, il faut entendre quiconque t’est lié temporellement et qui adhère à toi, ce qui fait que tu choisis de l’avantager. » (saint Augustin, Doctrine chrétienne, L. I, ch. 28)
« Il faut que l’affection de l’homme soit ordonnée par la charité que d’abord et principalement il aime Dieu, ensuite soi-même, enfin le prochain, et parmi les prochains, davantage ceux qui sont les plus proches et plus à même de nous aider.» (saint Thomas d’Aquin, Compendium theologiae)
« La loi naturelle nous ordonne d’aimer d’un amour de prédilection et de dévouement le pays où nous sommes nés et où nous avons été élevés. » (Léon XIII, Sapientiae Christianae, 10 janvier 1890)
« Oui, elle est digne non seulement d’amour, mais de prédilection, la patrie, dont le nom sacré éveille les plus chers souvenirs et fait tressaillir toutes les fibres de votre âme, cette terre commune, où vous avez eu votre berceau, à laquelle vous rattachent les liens du sang et cette autre communauté plus noble des affections et des traditions. » (saint Pie X, Discours à l’évêque d’Orléans et à des pèlerins français, 19 avril 1909)
« Si la loi de charité s’étend à tous les hommes, même à nos ennemis, elle veut que soient aimées par nous d’une manière particulière les personnes auxquelles nous unit le lien d’une patrie commune. » (Benoît XV, Lettre apostoliqueDiuturni, 15 juillet 1919)
« Dans l’exercice de la charité, il existe un ordre établi par Dieu, selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l’on est uni par des liens spéciaux. Le divin Maître lui-même donna l’exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie en pleurant sur l’imminente destruction de la Cité sainte. » (Pie XII, Summi pontificatus, 20 octobre 1939)