Vous avez dit progrès ?

Le monde d'aujourd'hui puise son obsession dans l'idéologie du progrès et de la modernité, accompagnée logiquement par l'anti-traditionalisme et par la diabolisation incessante du passé, en faisant mine que tout ce qui eu été avant l'avènement du capitalisme ne se résumait qu'à l'asservissement du bas peuple et/ou à la barbarie. En réalité, la modernité est ce virus qui sous l'égide d'un groupe de personnes a réussi à faire éclater les notions de bien-commun, d'anti-usure, de valeurs religieuses et de solidarité, en 1789, créant ainsi la racine d'une société ultra-libérale, individualiste, pro-mondialiste, passionnée par le profit et la course effrénée au "toujours plus".
La modernité est ce fléau qui ne voit dans la nature non un objet de méditation ou d'émerveillement, mais une source d'enrichissement personnelle. La modernité est ce fléau qui rend l'homosexualité légitime et acceptable, au même titre que, d'ici peu de temps, la pédophilie ou l'inceste. La modernité est ce fléau qui, sous couvert de laïcité, établie son règne dogmatique et dictatorial aux détriments de toutes morales religieuses et de toutes limites régulatrices, voyant cela comme rétrograde et liberticide.
La modernité n'a que faire des identités de chacun, des particularités culturelles et des frontières, son règne se veut mondial, voulant une population sans différences, métissées jusqu'à occulter tout repère et sentiment national et patriote, asexué, homosexuel, bisexuel, garçon de genre fille ou fille de genre garçon, bref, une population malléable à souhait, excellent dans l'art de la consommation et du divertissement à outrance.