top of page

Deux paradigmes s'affrontent


Pierre Hillard, célèbre géopolitologue français, disait que le combat actuel n'était ni droite contre gauche, ni conservateur contre progressiste, ni tel ou tel parti contre tel et tel autre. Le combat actuel dépassait donc le cadre purement matériel et politique, pour se référer directement à la spiritualité chrétienne, et même à son eschatologie. Michel Drack, économiste, avait dit lors d'une conférence à laquelle j'ai pu assister, que le monde se séparait en deux partis distincts. Le monde marchand et le monde des guerriers producteurs. Pierre Hillard disait quant à lui, en tant que bon chrétien, que le monde se séparait entre la Synagogue de Satan et la Très Sainte Eglise catholique. In fine, je leur donne totalement raison.

Le monde catholique est justement le monde des guerriers producteurs dont fait référence Michel Drack, et le monde marchand est la Synagogue de Satan. En effet, la foi catholique est ce qui nous élève au ciel, chose essentielle quand la vie quotidienne d'ici-bas, donc terrestre, nous tire d'une manière attractive vers un matérialisme exacerbé. Croire en Dieu et en la Sainte Eglise, s'est transcender le matérialisme sans oublier le matériel. Nous disons souvent que le catholicisme est la voie du juste milieu. En effet, un bon catholique est aussi un bon citoyen. Quelqu'un ayant les pieds sur terre. Qui travail pour sa patrie, se sacrifie pour sa famille, chérissant ses enfants et ses biens, tout en gardant une forte spiritualité, une forte religiosité, c'est-à-dire un lien permanent avec Dieu. La foi n'est pas illusoire. Elle nous prépare au ciel, et nous ancre, dans cette vie-présente, sur la terre, avec ses réalités matérielles. L'Eglise catholique est enracinée dans la réalité terrestre, dans la politique dans son sens noble et étymologique. La monarchie catholique française a marché pendant plus de 1000 ans, créant une magnifique civilisation faite de travailleurs manuels, de paysans, de gens ayant l'honneur du labeur bien fait.

Or, la Synagogue de Satan, disons-même pour être plus clair le plan de la judéo-maçonnerie, du judaïsme politique, ce que certains appellent aussi le projet du grand Israël, est un monde ultra-progressiste comme nous pouvons le voir depuis un bon moment déjà. Où la religiosité se transfère (sans rentrer dans les détails), et où le profit devient le seul but de l'Homme. Un monde où tout a vocation à se vendre et à s'acheter, où tout devient une marchandise dans une globalité anarchique et désacralisée. Où même le ventre de la femme devient louable (non dans le sens religieux, mais dans le sens marchand du terme), comme le clamait le sataniste Pierre Bergé. Ce monde-ci, à contrario du catholicisme, nie la réalité matériel au profit d'un matérialisme destructeur.

Voilà les deux mondes se confrontant. Dans le contexte français, nous pouvons le constater également. Le monde de 1789, où l'argent fait la fierté, contre le monde catholico-monarchiste où les valeurs étaient encore signe de bravoure et de respectabilité. Alors que les valeurs marchandes sont purement chiffrables, quantifiables, matérielles et profitables personnellement, les valeurs du catholicisme sont interconnectées au salut de l'âme individuelle mais aussi au bien commun et à une certaine paix et cohésion collective et sociale.

Il n'existe pas de neutralité entre ces deux camps. Inconsciemment ou consciemment, nous choisissons notre camp à chacune de nos pensées, à chacune de nos paroles, à chacune de nos actions. Je citerai un passage de l'apocalypse, de la Sainte Bible, pour étayer ce dernier propos et clôturer cette article : "Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche."

Voilà une phrase de Dieu qui ne laisse guère indifférent. La neutralité n'existe pas. Soyez soit froid ou soit chaud, soit des hommes de bien soit des hommes de mal, soit des gens luttant pour un monde aux valeurs catholiques de guerriers producteurs, soit des gens luttant pour un monde marchand tenu par le dieu-mammon.


bottom of page