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Sainte Monique, patronne des parents !


SAINTE MONIQUE, PATRONNE DES PARENTS QUI GALERENT.

Après Marie, mère de Jésus, voici la numéro deux des conseillères en relation parents-enfants. Cette femme en a tiré des oreilles et des larmes pour que son garnement de fils file tout droit. Et elle a bien fait car ses efforts furent récompensés. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Quels sont exploits ? Les principales sources que nous avons d'elle sont celles de son fils, Augustin d'Hippone, l'enfant terrible de la famille. Ainsi nous savons que Monique naquit vers 332, en Afrique du Nord, à Thagaste (Algérie) dans une famille pieuse et chrétienne et aux origines berbères. Oui l'Algérie a aussi ses saints patrons (ou avaient). ^^ Toute jeune, elle exerçait déjà la vertu de piété avec ferveur et conviction. Il lui arrivait de se lever en pleine nuit pour prier. La charité envers les pauvres, les malades et les voyageurs ne lui était pas inconnue non plus. Elle se maria vers l'âge de 20 ans à un jeune homme d'une famille noble mais païen.

Son nom était Patrice. Ce dernier lui fit voir de toutes les couleurs. Il aurait été bon avec elle, mais il avait la réputation d'être un homme volage et brutal. De plus Monique devait supporter la présence de la belle-mère qui était toujours prompte à la rabaisser ainsi que des ragots des domestiques. Mais elle n'abandonna pas la bataille et fit preuve d'une très grande fidélité et douceur durant tout son mariage. Ainsi, touché par les vertus de sa femme, Patrice, souhaita se faire baptiser avant que la maladie ne l'emporte. Ce qui fut chose faite.

Elle mit au monde trois enfants : Augustin, Navigius et une fille dont on ne connait encore le nom. Elle leur inculqua la Foi chrétienne, mais l'aîné, Augustin, fit preuve de beaucoup plus de réticences bien qu'il aima et respecta sa mère. Mais celle-ci n'en démordit pas. Elle fit en sorte de toujours pousser son fils le plus loin possible dans ses études, car elle connaissait parfaitement ses facilités. C'est ainsi qu'Augustin finit rhéteur, bien qu'il profita durant ses études à Carthage d'une année de découverte de la sexualité. Ce qui déplut fortement à Monique, d'autant plus qu'elle n'apprécia pas que son fils vit en concubinage avec une fille douteuse qui lui fit un enfant. Puis le jour où elle sut qu'Augustin faisait partie de la secte manichéenne, elle refusa de le recevoir chez elle, montrant ainsi son parfait désaccord. Ce qui marqua fortement Augustin. Cependant elle ne l'abandonna pas, bien que la tristesse et l'angoisse l'envahissaient à mesure que son fils s'éloignait d'elle.

Un évêque, avec qui elle conversait pour partager ses préoccupations premières, lui dit ces fameuses paroles : " il est impossible que périsse ce fils de tant de larmes". Ses larmes et ses jeûnes furent alors récompensés puisque son fils renonça au manichéisme, congédia sa concubine, confia la garde de son fils à Monique et se mit sous la garde de saint Ambroise après s'être fait baptiser. Puis il se lança dans le sacerdoce et des études de théologie. Les relations entre mère et fils s'étant améliorées, elle eut la joie de vivre avec son aîné, une extase devenue célèbre dans les oeuvres d'Augustin, celle de la "vision d'Ostie". Elle mourut en paix vers 387 et sa fête est le 27 août. Elle put alors, du haut des cieux, admirer le parcours de sainteté de son fils qui deviendra plus tard le célèbre docteur de l'Eglise et grand évêque d'Afrique du Nord : Saint Augustin d'Hippone.


 

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